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Spectacles

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Ref n°286
Le bonheur est dans Neupré


[La poésie tient-elle dans votre vie la place que vous méritez ?] Poésie, musique, réflexion sur les nuisances du bruit, tendre, féroce et humoristique. Seule-en-scène, durée : 75 minutes. A été donné deux fois à Neupré.
Ref n°289
Qui m’ouvre la Porte du Parc ?


Sur les années '40 et '50 à Mons et environs, textes repris et inédits. Seule-en-scène, durée : 50 minutes. A été donné à la Salle gothique de l'Hôtel de ville de Mons, le 4 septembre 2004 à l'occasion de la remise du Prix de la Pensée Wallonne.
Ref n°288
Entre Pierre et Judas


Spectacle de poésie autrichienne en français et en allemand par David Homburg et Rose-Marie François, avec des musiques autrichiennes en montage sonore de Pascal Decroupet. Durée : 75 minutes. A été donné à Liège (TURLg) et à Bruxelles (Théâtre-Poème).
Ref n°285
Musique et poésie


Une fantasmagorie en quinze langues sur les origines de la musique et de la poésie. Seule-en-scène, durée : 35 minutes. Alternance de textes, bruitages, chants et musiques (CD de Pascal Decroupet).Tour à tour tendre, philosophique, comique, ensemble très vivant, enlevé…A été donné à Liège (TURLg, colloque Poésie et Musique), à Bruxelles (à l'Archiduc), à Riga (Maison des Journalistes), à Liège (AGLg) et à Paris (Médiathèque de Rueil-Malmaison).
Ref n°97
Vivre. Låt människan leva

pièce radiophonique adaptée du suédois
Pär Lagerkvist
Cette traduction me fut demandée par le regretté Professeur Pierre Halleux dans le cadre de son cours de langue et littérature suédoises à l'ULg, Université de Liège. Pär Lagerkist met en scène des grandes figures assassinées par la cruelle bêtise humaine, célèbres depuis l'Antiquité jusqu'à la 2ième guerre mondiale. Comme j'avais carte blanche, j'ai ajouté la figure de Gabrielle Russier (voir infra). Pour les dix ans de sa mort, la pièce a été jouée et retransmise à la RTBF et à Radio-Québec. Invitée à travailler avec les acteurs, j'ai dû refuser cette grande joie à cause d'une autre, non moins grande : la naissance de notre fils Bertrand !
Voici ce dit Wikipedia aujourd'hui : "Séparée de son mari, Gabrielle Russier, professeur de lettres, élevait seule ses deux enfants, à Marseille où elle vivait. Elle rencontre Christian dans les manifestations d'après-mai 68. L'amour s'installe entre eux alors que Christian est en fin de seconde. Ses parents, enseignants à l'université d'Aix-en-Provence, qui ne s'étaient pas opposés à leur fréquentation au début, finissent par en prendre ombrage. Christian fugue et s'enfuit en Allemagne. Les parents portent plainte. Gabrielle est exilée en Allemagne puis dans les Pyrénées. Elle est emprisonnée aux Baumettes le 14 avril 1969, d'abord pendant quelques jours, puis pendant cinq semaines.

Le procès a lieu en juillet 1969. Gabrielle est condamnée à douze mois de prison avec sursis et à 500 francs d'amende. Le parquet fait appel à minima, sous la pression de l'université, qui rejette la candidature de Gabrielle à un poste d'assistant. Le procureur demande à ce qu'elle soit condamnée à 13 mois de prison non amnistiables. Gabrielle vit très mal cette situation. Elle se suicide au gaz le 1er septembre. Elle devait comparaitre en octobre devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

Le soir, pas un titre dans les deux journaux télévisés de l'ORTF. Le lendemain, à peine deux brèves pour raconter le décès de la professeure de français de Marseille amoureuse de son élève.

Et lorsque le nouveau président Georges Pompidou, élu en juin 1969, ayant promis aux Français « une nouvelle société », est interrogé sur l'affaire par Jean-Michel Royer, le 22 septembre, il cite Paul Éluard, mais choisit les vers consacrés aux femmes tondues à la Libération : « Comprenne qui voudra, moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés »[1].

Les parents de Christian Rossi le font interner en asile psychiatrique. Une fois sorti, il est recueilli par le pasteur Michel Viot. Aujourd'hui, Christian Rossi, père de famille, vit très loin de cette affaire.

En 1970, André Cayatte tourne Mourir d'aimer, avec Annie Girardot. Le film, dont Charles Aznavour s'est inspiré pour sa célèbre chanson Mourir d'aimer, décrit la passion amoureuse née entre les barricades et les embrassades de mai 1968 ; il fait polémique mais c'est un grand succès, avec 4,5 millions d'entrées en salle."
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Rose-Marie François © 2024