Rose-Marie François

sur Lès Chènes, édit. micRomania, Charleroi 2013
in La Revue Générale, août-septembre 2013
par André Goosse
édit. France Bastia, Hamme-Mille, 2013

Cher André Goosse,

Grand merci pour votre recension (que dis-je : tout un article !) sur mon dernier livre. Il me touche beaucoup. C’est donc avec un sourire malicieux que je vous dis (comme petite enfant je précisais « c’est pas Marie-Rose, c’est Rose-Marie »… tiens j’aurais dû le raconter dans Lès Chènes !)… que je vous dis que je ne mérite pas l’épithète de boraine ! (mais on ne vous la fait pas, le Borinage commençait au bout de la rue principale de notre village et au Lycée, il y avait des Boraines !) Je suis une « Padlayô » (par-delà l’eau… de la Haine)… Méprisés par les Borains (qui avaient l’industrie), nous étions (dé)considérés comme « Manôus » (« les manoûs d’ Baudoû »), comprenez les paysans, les ruraux… Je vous joins une page (bilingue) parue naguère dans la revue micRomania.

Oui, mon père a daté mon plus vieux souvenir : j’avais environ 9 mois ! Ce qui a valu une thèse dans une université italienne (Catania, Sicile) : « Tempo e memoria nella scrittura di Rose-Marie-François » (par Francesca Palazzolo).