Le jour où j’ai décidé de ‘doubler’ mon livre d’une version picarde (mais n’est-ce pas le français qui allait en devenir la doublure ?), je me suis endormie en pensant aux vieilles personnes du village… J’ai rappelé des voix, des maisons, des jardins. Et au matin en m’éveillant, j’ai entendu quelqu’un s’exclamer : Il avot d’s-ounènes tout-t-tavô ! – ‘C’était tout couvert de chenilles !’ Je n’ai repris cette phrase dans mon livre mais elle prouvait au moins que j’avais retrouvé le chemin.